Andy Bey au Zinc Bar (New York)

La parution d'un nouvel enregistrement d'Andy Bey est toujours un évènement. Au fil de ses cinquante années de carrière, sa voix de baryton, riche de quatre octaves, s'est muée un pur instrument de musique - ce que nous venons d'entendre était-il une contrebasse ou la corne de brume d'un navire ? une flûte alto ou l'eau d'une cascade ?
Après la réception enthousiaste de "Ballads, Blues and Bey" en 1996, on a beaucoup regretté son absence au disque dans un rôle de premier plan. C'était, selon Newsday, "comme si Ella Fitzgerald avait fait vœu de silence." Andy Bey ne cherche pas à être une star, il souhaite juste s'exprimer comme artiste. Il a passé sa vie à cultiver son art, en grand musicien qu'il est.
Ses concerts sont bien plus qu'un exercice musical. Selon Frank Wess : "Ce qui est remarquable chez Andy Bey est son talent pour raconter une histoire." Al Pryor dans Jazziz écrit que Bey "nous rappelle la force émotionnelle dont peut être investie la grande chanson américaine." Les quatre albums de Bey depuis qu'il est revenu au devant de la scène sont désormais légendaires. Qualifié de "phénomène culturel", Andy Bey a été encensé par les arbitres de la musique contemporaine. Tel Pharrell Williams et Mos Def, ou encore Jamie Cullum, Andy Bey est aujourd'hui une icône pour la nouvelle génération, qui assiste à ses concerts non seulement par plaisir, mais par admiration du maître.

Distribution

  • Andy Bey

Enregistré à Zinc Bar NYC
Réalisation : Lionel Escama
Durée: 00:56

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